v38_0457 - AUGUSTUS, CAIUS and LUCIUS Denier
MONNAIES 38 (2009)
Starting price : 145.00 €
Estimate : 200.00 €
Realised price : 150.00 €
Number of bids : 3
Maximum bid : 170.00 €
Starting price : 145.00 €
Estimate : 200.00 €
Realised price : 150.00 €
Number of bids : 3
Maximum bid : 170.00 €
Type : Denier
Date: 2 AC. - AD. 12
Mint name / Town : Gaule, Lyon ou atelier auxiliaire
Metal : silver
Millesimal fineness : 900 ‰
Diameter : 18 mm
Orientation dies : 9 h.
Weight : 3,72 g.
Coments on the condition:
Exemplaire sur un petit flan ovale, légèrement court sur les légendes et décentré au revers. Beau portrait. Revers de style fin, bien venu à la frappe. Belle patine de collection ancienne avec des reflets mordorés
Catalogue references :
Obverse
Obverse legend : CAESAR AVGVSTVS - DIVI F PATER PATRIAE.
Obverse description : Tête laurée d’Auguste à droite (O*).
Obverse translation : “Cæsar Augustus Divi Filius Pater Patriæ”, (César Auguste fils du divin Jules, père de la patrie).
Reverse
Reverse legend : C. L. CAESARES À L'EXERGUE/ [AVGVSTI F] COS DESIG PRINC IVVENT.
Reverse description : Caius et Lucius Césars debout de face, vêtus de la toge, tenant chacun un bouclier rond et une haste ; entre eux, le simpulum à gauche, le lituus à droite.
Reverse translation : "Caius et Lucius Cæsares/ Augusti filii consules designati Principes Iuventutis" (Caius et Lucius Césars, fils d'Auguste, consuls désignés, princes de la jeunesse).
Commentary
Rubans de type 2. C’est l’un des deniers les plus courants de l’atelier de Lyon. C’est aussi l’une des pièces qui se rencontre le plus souvent en Gaule. C’est encore l’un des deniers qui a été le plus imité aussi bien dans les limites de l’Empire qu’en dehors du limes. Le denier représentant les deux petits-fils d’Auguste eut un succès considérable en Gaule. Nous devons modifier notre vision de la circulation monétaire entre la fin de la guerre des Gaules et la mort de Néron en 68 après J.-C. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent largement en dehors de la Narbonnaise. Il faut évoquer le néologisme de circulation “romano-gauloise” plutôt que gallo-romaine.