E-auction 82-41225 - bgr_334079 - CAMPANIA - NEAPOLIS Nomos ou didrachme
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NO BUYER'S FEE.
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Estimate : | 125 € |
Price : | 67 € |
Maximum bid : | 100 € |
End of the sale : | 10 November 2014 15:02:00 |
bidders : | 4 bidders |
Type : Nomos ou didrachme
Date: c. 300-275 AC.
Mint name / Town : Naples, Campanie
Metal : silver
Diameter : 21 mm
Orientation dies : 12 h.
Weight : 6,96 g.
Rarity : R2
Coments on the condition:
Exemplaire sur un flan large et irrégulier bien centré à l’usure importante, identifiable. Patine de collection ancienne
Catalogue references :
Obverse
Obverse description : Tête de la nymphe Parthénopé ou Néapolis à droite, la chevelure bouclée, ceinte d’un bandeau avec collier et boucle d’oreille ; derrière la tête, un canthare.
Obverse legend : CA
Reverse
Reverse description : Taureau androcéphale passant à droite, la tête barbue de face, couronné par Niké volant à droite ; entre les pattes, une lettre.
Reverse legend : [NEOPOLITWN/ K]
Reverse translation : (de Naples).
Commentary
Poids léger. Pour ce type, le nom placé sous la tête de la nymphe doit plutôt être interprété comme un nom de magistrat monétaire plutôt que la signature d’un graveur particulier comme le signale N. K. Rutter (HN. italy, p. 70, n° 579 note). Le visage présente une attitude altière avec une chevelure très ornementée qui n’est pas sans rappeler les représentations syracusaines. Au droit, derrière la tête de la nymphe, nous avons la représentation d’un canthare. Les types napolitains sont probablement d’origine religieuse (agonistique). Au droit, la tête de la nymphe Parthénopé a donné son premier nom à la ville et est restée celui de son Acropole (citadelle). Cette élégante représentation féminine n’est pas sans rappeler les chef d’œuvres des graveurs syracusains comme Kimon et le fameux tétradrachme avec la tête d’Aréthuse de trois quarts de face (A. Evans, NC. 1891, pl. XI). En l’honneur de la nymphe Parthénopé, identifiée comme la déesse locale et éponyme de la cité de Neaopolis (Naples), des jeux annuels (agonisitiques) étaient donnés (Roscher, Lex. 1653). Au revers le taureau androcéphale pourrait bien être une représentation du dieu-rivière Achéloos (Achelaus). Cependant, à Naples, il est possible que les jeux agonistiques périodiques n’aient pas seulement été donnés en l’honneur d’Achéloos, le père de toutes les rivières. Le dieu-fleuve androcéphale, couronné par Niké qui se retrouve sur de nombreux monnayages campaniens pourrait aussi être identifié avec une divinité chtonique tauriforme sous la forme de Bacchus Hebon, dont le culte est particulièrement développé en Italie du Sud, en particulier en Campanie (Lenormant, La Grande Grèce, p. 420).