Live auction - fme_895919 - CHARLES X Médaille, Conseil d’État, Joseph Jérôme, comte Siméon
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Estimate : | 200 € |
Price : | 450 € |
Maximum bid : | 450 € |
End of the sale : | 13 February 2024 17:01:11 |
bidders : | 4 bidders |
Type : Médaille, Conseil d’État, Joseph Jérôme, comte Siméon
Date: n.d.
Metal : silver
Diameter : 41 mm
Orientation dies : 12 h.
Engraver MICHAUT Auguste-François (1786-1879)
Weight : 41,47 g.
Edge : lisse
Puncheon : sans poinçon
Coments on the condition:
Patine hétérogène, présentant des frottements dans les champs. Présence de quelques rayures. Beaux reliefs au revers. Quelques petits coups sur la tranche
Obverse
Obverse legend : CHARLES X - ROI DE FRANCE..
Obverse description : Tête nue de profil à droite, signé : MICHAUT..
Reverse
Reverse legend : CONSEIL D’ETAT / - / LE BARON / SIMEON.
Reverse description : Légende en 3 lignes dans une couronne de chêne, sommée d’une couronne. Signé : BARRE.
Commentary
La médaille a été remise à Joseph Jérôme, comte Siméon (1749-1842). Né à Aix-en-Provence, il deviendra professeur de droit à l’université d’Aix-en-Provence en 1778, assesseur de Provence en 1783, il perd sa chaire sous la Révolution et prend part au mouvement fédéraliste du Midi en 1793.
D’abord réfugié en Italie, puis de retour à Marseille, il sera député au Conseil des Cinq-Cents en 1795. Condamné à la déportation puis prisonnier, il sera libéré lors du coup d'État du 18 brumaire. Refusant sa nomination de préfet de la Marne, il sera nommé tribun et prend part à la préparation du Code civil. Conseiller d'État (1804), il devient membre du conseil de régence en 1807 puis ministre de l'Intérieur et président du Conseil d'État du roi Jérôme de Westphalie.
Il sera ensuite préfet du Nord (1814-1815), il siège aussi à le Chambre des représentants des Cent-Jours, puis à la « Chambre introuvable » à la Seconde Restauration et reprend place au Conseil d’État en 1815. Il sera également ministre de l’Intérieur (1820-1821), pair de France à partir de 1821 et sera le premier président de la Cour des comptes (1837-1839).
D’abord réfugié en Italie, puis de retour à Marseille, il sera député au Conseil des Cinq-Cents en 1795. Condamné à la déportation puis prisonnier, il sera libéré lors du coup d'État du 18 brumaire. Refusant sa nomination de préfet de la Marne, il sera nommé tribun et prend part à la préparation du Code civil. Conseiller d'État (1804), il devient membre du conseil de régence en 1807 puis ministre de l'Intérieur et président du Conseil d'État du roi Jérôme de Westphalie.
Il sera ensuite préfet du Nord (1814-1815), il siège aussi à le Chambre des représentants des Cent-Jours, puis à la « Chambre introuvable » à la Seconde Restauration et reprend place au Conseil d’État en 1815. Il sera également ministre de l’Intérieur (1820-1821), pair de France à partir de 1821 et sera le premier président de la Cour des comptes (1837-1839).