bpv_295686 - CLEOPATRA VII and MARK ANTONY Tétradrachme syro-phénicien
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Item sold on our e-shop (2013)
Price : 5 800.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 18-17 AC.
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : silver
Diameter : 26 mm
Orientation dies : 12 h.
Weight : 14,88 g.
Rarity : R2
Catalogue references :
Predigree :
Cet exemplaire est le 0027_094 de la base TSP, il provient de la vente Frankfurter Münzhandlung BUTTON Auktion 114 (décembre 1967), lot 530
Obverse
Obverse description : Buste de Cléopâtre vue de trois quart de face, portant une veste et un triple collier.
Obverse legend : BASILISSA KLEOPATRA QEA NEwTERA
Obverse translation : Reine Cléopâtre, nouvelle divinité.
Reverse
Reverse description : Tête nue à droite de Marc-Antoine, les cheveux courts.
Reverse legend : ANTwNIOS AUTOKRATvR TRITON TRIvN ANDRvN
Reverse translation : Antoine Imperator pour la troisième fois, triumvir.
Commentary
À noter que les sigmas sont écrits C comme cela deviendra ensuite la règle.
Selon le principe qui veut que le coin d'avers soit réservé à la puissance émettrice, il est logique que l'avers soit occupé par le portrait de Cléopâtre, reine de la Syrie par la vertu du pacte d'Antioche.
La titulature de Marc Antoine est son titre officiel dans la région, comme triumvir est son titre officiel romain.
La question de l'atelier de cette (ces ? On attend une tentative de liaison de coins pour en décider) série est controversée. Chalcis ad Libanum a été proposé car des bronzes y ont été frappé à leurs effigies. Il nous semble plus logique de conserver une attribution à Antioche, avant tout parce que les bronzes de Chalcis sont d'un style et d'une qualité médiocre, alors que les tétradrachmes sont très réussis.
La rareté réelle de ces tétradrachmes est dissimulée par le nombre apparemment important d'exemplaires répertoriés mais celui-ci tient à l'intérêt historique de l'émission et à sa valeur marchande. Un exemplaire de conservation médiocre, à peine identifiable, vaut toujours 500 euros et se retrouve donc illustré et répertorié alors qu'un autre tétradrachme dans le même état serait vendu en lot à vil prix sans jamais apparaître dans les corpus.
Le type est tellement important, seul portrait de qualité de Cléopâtre hors le tétradrachme d'Ascalon, rarissime, qu'il existe un faux pour collectionneur, vendu comme copie sur le grand site d'enchères, qui est un moulage sur l'exemplaire de Glasgow.
Concernant le type il est intéressant de noter que contrairement à toutes les émissions grecques de la région, le type ne fait pas appel à un dieu sur une face, pas de Zeus, d'Appolon ou Diane pour sacraliser la monnaie et les bustes des régnants, au lieu d'être en jugate comme sur le tétradrachme séleucide de Cléopâtre Théa et d'Antiochus VIII Grypus, sont répartis sur les deux faces. Conviction d'être déjà des dieux de leur vivant ?
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent huit exemplaires sont maintenant répertoriés et il faut noter que, sur ce total, quinze sont en musées ou collections publiques (Glasgow, British Museum (trois exemplaires), Paris (quatre exemplaires), ANS (trois exemplaires), Copenhague, Fitzwilliam, Munich et Yale).
Selon le principe qui veut que le coin d'avers soit réservé à la puissance émettrice, il est logique que l'avers soit occupé par le portrait de Cléopâtre, reine de la Syrie par la vertu du pacte d'Antioche.
La titulature de Marc Antoine est son titre officiel dans la région, comme triumvir est son titre officiel romain.
La question de l'atelier de cette (ces ? On attend une tentative de liaison de coins pour en décider) série est controversée. Chalcis ad Libanum a été proposé car des bronzes y ont été frappé à leurs effigies. Il nous semble plus logique de conserver une attribution à Antioche, avant tout parce que les bronzes de Chalcis sont d'un style et d'une qualité médiocre, alors que les tétradrachmes sont très réussis.
La rareté réelle de ces tétradrachmes est dissimulée par le nombre apparemment important d'exemplaires répertoriés mais celui-ci tient à l'intérêt historique de l'émission et à sa valeur marchande. Un exemplaire de conservation médiocre, à peine identifiable, vaut toujours 500 euros et se retrouve donc illustré et répertorié alors qu'un autre tétradrachme dans le même état serait vendu en lot à vil prix sans jamais apparaître dans les corpus.
Le type est tellement important, seul portrait de qualité de Cléopâtre hors le tétradrachme d'Ascalon, rarissime, qu'il existe un faux pour collectionneur, vendu comme copie sur le grand site d'enchères, qui est un moulage sur l'exemplaire de Glasgow.
Concernant le type il est intéressant de noter que contrairement à toutes les émissions grecques de la région, le type ne fait pas appel à un dieu sur une face, pas de Zeus, d'Appolon ou Diane pour sacraliser la monnaie et les bustes des régnants, au lieu d'être en jugate comme sur le tétradrachme séleucide de Cléopâtre Théa et d'Antiochus VIII Grypus, sont répartis sur les deux faces. Conviction d'être déjà des dieux de leur vivant ?
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent huit exemplaires sont maintenant répertoriés et il faut noter que, sur ce total, quinze sont en musées ou collections publiques (Glasgow, British Museum (trois exemplaires), Paris (quatre exemplaires), ANS (trois exemplaires), Copenhague, Fitzwilliam, Munich et Yale).