le71 - Essays in Honour of Roberto Russo sous la direction VAN ALFEN Peter G. et WITSCHONKE Richard B.
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Author : sous la direction VAN ALFEN Peter G. et WITSCHONKE Richard B.
Publisher : NAC - Numismatica Ars Classica
Language : Anglais
Description : Zurich 2013, relié sous toile, (22 x 30,5 cm), xviii + 408 pages, illustrations en noir et blanc
Weight : 1874 g.
Article
Ce volume de mélanges est dédié à la mémoire de Roberto Russo (1945-2012) décédé des suites d’une longue maladie. Ses enfants et ses amis ont souhaité lui rendre hommage. Cette publication est constituée de dix-neuf contributions. Un article, le douzième est de Roberto Russo lui-même. Dans ce volume, deux grands thèmes se distinguent, ceux consacrés au monnayage grec avec six articles et ceux consacrés au monnayage de la République Romaine au nombre de douze dont un réservé au monnayage provincial. Une contribution porte sur le monnayage de l’Italie du sud sous Conrad IV (1250-1254).
La table des matières se trouve aux pages V-VI et contient la liste des dix-neuf contributions de l’ouvrage. La préface est de Richard B. Witschonke, son ami, malheureusement disparu depuis, où il retrace les liens qui les unissaient (p. VII-VIII). Arturo Russo retrace les grands événements de la vie de son père (p. IX-XV) complété par sa bibliographie (p. XVII).
Dans cet ensemble, deux articles se détachent particulièrement par leur taille et leur importance. Ce sont les articles d’Andrew McCabe et de Richard Witschonke, tout deux consacrés au monnayage de la République Romaine, centre d’intérêt de Roberto Russo pendant toute son existence. Dans ce volume, italien et anglais rivalisent. Seul un article en français de Michel Amandry vient bouleverser cet ordre des choses, cependant les auteurs, outre italiens sont aussi bien allemands, anglais ou américains, autrichien et israélien.
Excepté l’article de Haim Gitler consacré au monnayage de Samarie, Samarian Coin Types Inspired by Athenian iconography (p. 65-72), les cinq autres articles de numismatique grecque ont pour sujet la Sicile et son monnayage. C’est d’abord Keith Rutter qui compare les monnayages archaïques de Sicile, de Chypre et de Crète, The Early Coinages of Sicily, Cyprus and Crete : Comparisons and Constrats (p. 1-8). Christof Boehringer revient sur le monnayage du « maître à la feuille » de Catane. Alberto Campana quant à lui s’intéresse à une émission de monnaie sicilienne au nom d’Hermès et de Pan, una misteriosa emissione Sicilina a nome di Hermas e Pan (p. 17-36). Giovanni Santelli s’est intéressé à la contremarque de Zeus Eleutherios sur le monnayage syracusain, Le contromarche di Zeus Eleutherio (p. 37-57). La contribution de John Morcom, Evidence of Mint Sharing in Western Sicily ?, and a Reattribution from Sicily to Italy (P. 59-63) a pour but de mettre en lumière plusieurs monnaies divisionnaires, litra et onkia, des cités de Ségeste et d’Eryx et de réattribuer deux divisionnaires en or de Panorme à Tarente.
La partie romaine de ces mélanges débute avec un article de David L. Vagi, Rome’s First Didrachm in light of the feodus Neapolitanum and the equus October (p. 73-93). L’auteur essaie de replacer dans le contexte des relations avec Naples les premières émissions romano-campaniennes de didrachmes, classées par Michael Crawford en tête de son ouvrage, Roman Republic Coinage, Cambridge, 1974 en s’appuyant sur la datation des trésors et les comparaisons stylistiques. L’article d’Andrew Burnett, A Puzzling Early Roman Coin, p. 95-100 vise à rechercher la vérité sur une émission très rare de didrachme (RRC. 25/1) avec la légende ROMANO dont l’exemplaire de la collection Haeberlin, dispersée par Cahn-Hess en 1933 était décrit comme fourré. Deux exemplaires apparus en 1991 et 1996 dans le commerce, d’après leurs poids ne permettent pas de confirmer cette vision sans pouvoir emporter l’adhésion.
L’article d’Andrew McCabe, The Anonymous Struck Bronze Coinage of the Roman Republic : A Provisional Arrangement (p. 101-273) est bien plus qu’un simple article, pratiquement un ouvrage dans l’ouvrage. C’est une véritable révolution pour le monnayage de bronze anonyme qui se retrouve éclaté en quinze groupes principaux et de nombreux sous-groupes associés en ne tenant pas compte seulement de l’élément pondéral, mais en ayant recours à des comparaisons stylistiques, associées au monnayage d’argent et en prenant en considération outre le style, la localisation des ateliers, la datation et la composition des trésors. Faut-il souligner que cet article, articulé autour d’une brillante démonstration est accompagné d’une iconographie nombreuse et convaincante, de tableaux clairs, rendant la lecture plus aisée. Des monnaies anonymes de bronze frappé, dérivées des séries à la proue, principalement des as, mais aussi des monnaies divisionnaires se trouvent ainsi rattachées à des émissions comportant des symboles ou des lettres. Il est certain que cette nouvelle interprétation et mode de classement va susciter des commentaires et des controverses dans les années à venir. Il vient renforcer l’attitude retenue dans la présentation des deux catalogues NAC 61 et 63 de la collection R. B. W. pour les impressionnantes séries de bronze de cette collection. Nous vous renvoyons à une lecture approfondie de cet article qui fera date et surtout stimule le renouvellement de la recherche pour le monnayage de la République Romaine autour de la deuxième guerre Punique et de ses conséquences, période un peu délaissée depuis les travaux de R. Thomsen, M. Crawford et P. Marchetti.
L’article de Richard Schaeffer, A Find of Roman Coins from Companeto Ampurias (p. 275-278) donne l’inventaire de sept monnaies, deux victoriats et cinq as trouvées dans le Nord-est de l’Espagne et qui pourraient bien être le contenu d’une bourse égarée. Les monnaies sont datées entre 211 et 148 avant J.-C. et sont très usées.
La contribution d’Andrea Pancotti, Breva nota sulle rare rappresentazioni di Attis nella monetazione romana repubblicana (p. 279-285) attire l’attention du lecteur sur les rares représentations d’Attis et de son culte dans le monnayage républicain.
Une place particulière revient à un article de Roberto Russo, lui-même, chose plutôt inhabituelle pour des Mélanges qui lui sont dédiés, avec pour thème, The Retariffing of the Denarius (p. 289-293). Ce sujet a fait couler beaucoup d’encre et continue de diviser les acteurs du monnayage républicain. Même la date de ce changement de valeur du denier qui passe de 10 à 16 as reste problématique, 145 avant J.-C. pour Roberto Russo et 141 pour Michael Crawford. Cependant, la marque X, pour 10 est utilisée encore tardivement en 118-107 avant J.-C. (RRC. 310). L’idée de Roberto Russo serait que la fabrication des monnaies de bronze se serait interrompue lors de la réévaluation du denier en 145/141 avant J.-C. L’arrêt de la fabrication du sesterce d’argent en 210 avant J.-C. évalué à 2,5 as pourrait constituer un second élément de réponse avec la reprise de sa frappe en 91 avant J.-C. avec une nouvelle tarification du denier à nouveau à 16 as, confirmée en 82 avant J.-C. tandis que le changement d’évaluation en 71 avant J.-C. passant de l’as au sesterce pour la monnaie de compte serait la confirmation d’un changement d’échelle. Il est certain que ce article fera l’objet de discussions acharnées entre les différents protagonistes et Roberto Russo a certainement ouvert une boîte de Pandore qui fera encore couler beaucoup d’encre.
L’article de T. V. Buttrey, Grammar and History : Thoughts and Some Late Roman Republican Coins (p. 295-304) bien que court, offre matière à réflexion et nous ouvre des possibilités d’interprétation à partir des légendes principalement latines des monnaies sans oublier aussi les légendes grecques des monnaies provinciales des imperatores et des souverains hellénisés comme le monnayage de Marc Antoine et de Cléopâtre.
Une autre contribution importante est celle de Richard Witschonke qui vient lui aussi de disparaître précocement, Some Unpublished Roman Republican Coins (p. 305-363) qui autour de cinq thèmes nous offre de nouveaux types de monnaies républicaines, de nouvelles variétés de type connus, de rares variétés de monnaies d’argent (symboles et numérotation de coins), des hybrides de monnaies républicaines associant un droit d’un type et un revers d’autre type ou des erreurs associant deux droits différents (mules), enfin des surfrappes de monnaies républicaines d’argent.
Clive Stannard, quant à lui s’est intéressé aux as républicains coupés en quatre dans les aires géographiques de l’Italie centrale et Italo-Bétique et des monnayages provinciaux qui peuvent leur être associés, Quartered and Counter-Marked Republican Asses, and the Central Italian Italo-Baetican Assemblage (p. 365-376).
Bernhard E. Woytek présente plusieurs monnaies inédites de la période tardo-républicaine des gens Pomponia, Vibia et Licinia ainsi que deux variétés de sesterce de C. Considius Paetus, Late Republican Notes. Unpublished Denarius Hybrids from the Mint of Rome and Two Sestertius Varieties of. C. Considius Paetus (p. 377-387)
Michel Amandry, L ATRATINVS AVGVR/ ANTONIVS PIVS (p. 389-395) revient sur le monnayage des préfets de la flotte d’Antoine à propos d’un nouvel exemplaire de L. Atratinus dont dix-sept exemplaires sont recensés associés à une monnaie divisionnaire apparue dans la collection RBW (Witschonke).
L’article de Frank L. Kovacs, Euebeia – Caesarea : The Civic Coinage Reconsidered (p. 397-404) fait le point sur le monnayage de bronze de la cité d’Eusebeia, l’antique Mazaca devenue Caesarea , Césarée de Cappadoce sous le règne d’Auguste entre 11 et 9 avant J.-C.
Enfin ce très beau volume de Mélanges se termine par l’article de Lucia Travaini, Un Tari svevo attribuibile à Corrado IV (1250-1254) ? ayant pour thème un tari attribué à Conrad IV, fils de Frédéric II, copié sur le monnayage de son père, distingué seulement par la lettre C devant IMPERATOR au lieu du F traditionnel.
Ces Essays en l’honneur de Roberto Russo auront certainement une place de choix dans une bibliothèque auprès d’autres ouvrages de ce type.
Laurent Schmitt - Bulletin Numismatique n°147- Novembre 2015
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La table des matières se trouve aux pages V-VI et contient la liste des dix-neuf contributions de l’ouvrage. La préface est de Richard B. Witschonke, son ami, malheureusement disparu depuis, où il retrace les liens qui les unissaient (p. VII-VIII). Arturo Russo retrace les grands événements de la vie de son père (p. IX-XV) complété par sa bibliographie (p. XVII).
Dans cet ensemble, deux articles se détachent particulièrement par leur taille et leur importance. Ce sont les articles d’Andrew McCabe et de Richard Witschonke, tout deux consacrés au monnayage de la République Romaine, centre d’intérêt de Roberto Russo pendant toute son existence. Dans ce volume, italien et anglais rivalisent. Seul un article en français de Michel Amandry vient bouleverser cet ordre des choses, cependant les auteurs, outre italiens sont aussi bien allemands, anglais ou américains, autrichien et israélien.
Excepté l’article de Haim Gitler consacré au monnayage de Samarie, Samarian Coin Types Inspired by Athenian iconography (p. 65-72), les cinq autres articles de numismatique grecque ont pour sujet la Sicile et son monnayage. C’est d’abord Keith Rutter qui compare les monnayages archaïques de Sicile, de Chypre et de Crète, The Early Coinages of Sicily, Cyprus and Crete : Comparisons and Constrats (p. 1-8). Christof Boehringer revient sur le monnayage du « maître à la feuille » de Catane. Alberto Campana quant à lui s’intéresse à une émission de monnaie sicilienne au nom d’Hermès et de Pan, una misteriosa emissione Sicilina a nome di Hermas e Pan (p. 17-36). Giovanni Santelli s’est intéressé à la contremarque de Zeus Eleutherios sur le monnayage syracusain, Le contromarche di Zeus Eleutherio (p. 37-57). La contribution de John Morcom, Evidence of Mint Sharing in Western Sicily ?, and a Reattribution from Sicily to Italy (P. 59-63) a pour but de mettre en lumière plusieurs monnaies divisionnaires, litra et onkia, des cités de Ségeste et d’Eryx et de réattribuer deux divisionnaires en or de Panorme à Tarente.
La partie romaine de ces mélanges débute avec un article de David L. Vagi, Rome’s First Didrachm in light of the feodus Neapolitanum and the equus October (p. 73-93). L’auteur essaie de replacer dans le contexte des relations avec Naples les premières émissions romano-campaniennes de didrachmes, classées par Michael Crawford en tête de son ouvrage, Roman Republic Coinage, Cambridge, 1974 en s’appuyant sur la datation des trésors et les comparaisons stylistiques. L’article d’Andrew Burnett, A Puzzling Early Roman Coin, p. 95-100 vise à rechercher la vérité sur une émission très rare de didrachme (RRC. 25/1) avec la légende ROMANO dont l’exemplaire de la collection Haeberlin, dispersée par Cahn-Hess en 1933 était décrit comme fourré. Deux exemplaires apparus en 1991 et 1996 dans le commerce, d’après leurs poids ne permettent pas de confirmer cette vision sans pouvoir emporter l’adhésion.
L’article d’Andrew McCabe, The Anonymous Struck Bronze Coinage of the Roman Republic : A Provisional Arrangement (p. 101-273) est bien plus qu’un simple article, pratiquement un ouvrage dans l’ouvrage. C’est une véritable révolution pour le monnayage de bronze anonyme qui se retrouve éclaté en quinze groupes principaux et de nombreux sous-groupes associés en ne tenant pas compte seulement de l’élément pondéral, mais en ayant recours à des comparaisons stylistiques, associées au monnayage d’argent et en prenant en considération outre le style, la localisation des ateliers, la datation et la composition des trésors. Faut-il souligner que cet article, articulé autour d’une brillante démonstration est accompagné d’une iconographie nombreuse et convaincante, de tableaux clairs, rendant la lecture plus aisée. Des monnaies anonymes de bronze frappé, dérivées des séries à la proue, principalement des as, mais aussi des monnaies divisionnaires se trouvent ainsi rattachées à des émissions comportant des symboles ou des lettres. Il est certain que cette nouvelle interprétation et mode de classement va susciter des commentaires et des controverses dans les années à venir. Il vient renforcer l’attitude retenue dans la présentation des deux catalogues NAC 61 et 63 de la collection R. B. W. pour les impressionnantes séries de bronze de cette collection. Nous vous renvoyons à une lecture approfondie de cet article qui fera date et surtout stimule le renouvellement de la recherche pour le monnayage de la République Romaine autour de la deuxième guerre Punique et de ses conséquences, période un peu délaissée depuis les travaux de R. Thomsen, M. Crawford et P. Marchetti.
L’article de Richard Schaeffer, A Find of Roman Coins from Companeto Ampurias (p. 275-278) donne l’inventaire de sept monnaies, deux victoriats et cinq as trouvées dans le Nord-est de l’Espagne et qui pourraient bien être le contenu d’une bourse égarée. Les monnaies sont datées entre 211 et 148 avant J.-C. et sont très usées.
La contribution d’Andrea Pancotti, Breva nota sulle rare rappresentazioni di Attis nella monetazione romana repubblicana (p. 279-285) attire l’attention du lecteur sur les rares représentations d’Attis et de son culte dans le monnayage républicain.
Une place particulière revient à un article de Roberto Russo, lui-même, chose plutôt inhabituelle pour des Mélanges qui lui sont dédiés, avec pour thème, The Retariffing of the Denarius (p. 289-293). Ce sujet a fait couler beaucoup d’encre et continue de diviser les acteurs du monnayage républicain. Même la date de ce changement de valeur du denier qui passe de 10 à 16 as reste problématique, 145 avant J.-C. pour Roberto Russo et 141 pour Michael Crawford. Cependant, la marque X, pour 10 est utilisée encore tardivement en 118-107 avant J.-C. (RRC. 310). L’idée de Roberto Russo serait que la fabrication des monnaies de bronze se serait interrompue lors de la réévaluation du denier en 145/141 avant J.-C. L’arrêt de la fabrication du sesterce d’argent en 210 avant J.-C. évalué à 2,5 as pourrait constituer un second élément de réponse avec la reprise de sa frappe en 91 avant J.-C. avec une nouvelle tarification du denier à nouveau à 16 as, confirmée en 82 avant J.-C. tandis que le changement d’évaluation en 71 avant J.-C. passant de l’as au sesterce pour la monnaie de compte serait la confirmation d’un changement d’échelle. Il est certain que ce article fera l’objet de discussions acharnées entre les différents protagonistes et Roberto Russo a certainement ouvert une boîte de Pandore qui fera encore couler beaucoup d’encre.
L’article de T. V. Buttrey, Grammar and History : Thoughts and Some Late Roman Republican Coins (p. 295-304) bien que court, offre matière à réflexion et nous ouvre des possibilités d’interprétation à partir des légendes principalement latines des monnaies sans oublier aussi les légendes grecques des monnaies provinciales des imperatores et des souverains hellénisés comme le monnayage de Marc Antoine et de Cléopâtre.
Une autre contribution importante est celle de Richard Witschonke qui vient lui aussi de disparaître précocement, Some Unpublished Roman Republican Coins (p. 305-363) qui autour de cinq thèmes nous offre de nouveaux types de monnaies républicaines, de nouvelles variétés de type connus, de rares variétés de monnaies d’argent (symboles et numérotation de coins), des hybrides de monnaies républicaines associant un droit d’un type et un revers d’autre type ou des erreurs associant deux droits différents (mules), enfin des surfrappes de monnaies républicaines d’argent.
Clive Stannard, quant à lui s’est intéressé aux as républicains coupés en quatre dans les aires géographiques de l’Italie centrale et Italo-Bétique et des monnayages provinciaux qui peuvent leur être associés, Quartered and Counter-Marked Republican Asses, and the Central Italian Italo-Baetican Assemblage (p. 365-376).
Bernhard E. Woytek présente plusieurs monnaies inédites de la période tardo-républicaine des gens Pomponia, Vibia et Licinia ainsi que deux variétés de sesterce de C. Considius Paetus, Late Republican Notes. Unpublished Denarius Hybrids from the Mint of Rome and Two Sestertius Varieties of. C. Considius Paetus (p. 377-387)
Michel Amandry, L ATRATINVS AVGVR/ ANTONIVS PIVS (p. 389-395) revient sur le monnayage des préfets de la flotte d’Antoine à propos d’un nouvel exemplaire de L. Atratinus dont dix-sept exemplaires sont recensés associés à une monnaie divisionnaire apparue dans la collection RBW (Witschonke).
L’article de Frank L. Kovacs, Euebeia – Caesarea : The Civic Coinage Reconsidered (p. 397-404) fait le point sur le monnayage de bronze de la cité d’Eusebeia, l’antique Mazaca devenue Caesarea , Césarée de Cappadoce sous le règne d’Auguste entre 11 et 9 avant J.-C.
Enfin ce très beau volume de Mélanges se termine par l’article de Lucia Travaini, Un Tari svevo attribuibile à Corrado IV (1250-1254) ? ayant pour thème un tari attribué à Conrad IV, fils de Frédéric II, copié sur le monnayage de son père, distingué seulement par la lettre C devant IMPERATOR au lieu du F traditionnel.
Ces Essays en l’honneur de Roberto Russo auront certainement une place de choix dans une bibliothèque auprès d’autres ouvrages de ce type.
Laurent Schmitt - Bulletin Numismatique n°147- Novembre 2015
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