lm273 - La monnaie antique sous la direction de AMANDRY Michel
32.00 €(Approx. 33.60$ | 26.56£)
Quantity
Add to your cart
Author : sous la direction de AMANDRY Michel
Publisher : Ellipses
Language : Français
Description : Paris 2017, broché, (16,5 x 24 cm), 360 pages, illustrations en noir et blanc
Weight : 475 g.
Article
Cette première synthèse consacrée aux monnaies grecques et romaines n’est pas le coup d’essai de la collection Ellipses qui avait déjà publié La Monnaie Grecque en 2001. Dresser un tableau de la monnaie antique en 300 pages peut paraître une gageure que Michel Amandry et son équipe ont menée à terme avec brio. L’ouvrage est divisé en dix chapitres et suit, outre une introduction sur la monnaie antique, un plan chronologique, depuis l’apparition de la monnaie au Ve siècle avant J.-C. à la fin du monnayage romain au Ve siècle après J.-C.
L’ouvrage est présenté sous une élégante couverture noire rehaussée d’une série monétaire prestigieuse répétée à l’infini, accompagnée d’un vernis sélectif. Le volume replace l’étude de la monnaie antique dans un cadre plus large : « La numismatique, considérée comme un champ d’études, est pourtant indispensable, tant elle va de pair avec l’archéologie, l’épigraphie, la papyrologie, l’histoire et l’économie, qu’elle contribue à éclairer, au-delà de son étude propre ».
Une présentation des auteurs (p. 3-4) et un avant-propos posant les cadres de l’ouvrage (p. 5-6) précèdent la présentation méthodologique de François de Callataÿ en une trentaine de pages, dans un premier chapitre (p. 7-33) où la monnaie est définie comme un « morceau de métal dont l’estampille garantit à la fois le poids et le titre. »
Le processus de la fabrication de la monnaie est étudié dans les différentes étapes du processus, du métal à la mise en circulation des espèces en passant par la préparation des flans, la fabrication des coins, la frappe dans les différents ateliers. La seconde partie du chapitre repose sur l’étude aux travers des problèmes liés à la collation de la documentation à partir de la monnaie et de la bibliographie. L’étude des coins, des poids (masses), de la composition métallique et de la circulation monétaire permettent d’établir un profil de la monnaie antique et de son traitement dans le cadre d’une information renouvelée. Peter van Alfen s’est vu chargé de la rédaction du chapitre consacré au monnayage archaïque (p. 35-59). Catherine
Grandjean a pour sa part traité le monnayage à l’époque classique (p. 61-95). Michel Amandry s’est occupé de l’époque hellénistique (p. 97-126). Ce quatrième chapitre clôt la partie grecque de l’ouvrage. La transition avec le monnayage romain est trouvée. L’avantage d’un tel livre est que chacun des grands monnayages (grec et romain) est replacé dans son contexte historico-géographique sans oublier le monnayage provincial (grec impérial). Andrew Burnett, dans un cinquième chapitre, traite le monnayage romain des origines à l’époque des guerres civiles (p. 127-156), puis Bernhard Woytek celui des guerres civiles (p. 157-170). Arnaud Suspène s’est chargé des monnayages d’Auguste, des Julio-Claudiens et des Flaviens (p.171-194). Michel Amandry s’est attaché aux monnayages romains et provinciaux de la dynastie antonine de Nerva à Commode (p. 195-218). Antony Hostein s’est attaqué aux grandes mutations du IIIe siècle (p. 219-262). Enfin, Vincent Drost s’est penché sur le monnayage des IVe et Ve siècles (p.263-294). Chaque chapitre est complété d’une bibliographie récente et d’une liste des illustrations (243 au total). Un glossaire (p. 295-299) et une liste des abréviations (p. 301) précèdent la table des matières (p. 303-307).
Cet ouvrage concis sera très utile pour les étudiants, cœur de cible de cette collection, mais constitue aussi un ticket d’entrée obligatoire pour celui qui veut s’initier aux arcanes de la numismatique grecque et romaine. Rédigé par les meilleurs spécialistes du sujet en langue française, il peut être comparé avantageusement à The Oxford Handbook of Greek and Roman
Coinage, edited by W. E. Metcalf, publié en 2012 où d’ailleurs nous retrouvons plusieurs auteurs de la présente édition. En résumé, un ouvrage à offrir ou à s’offrir et que le lecteur pourra consommer sans modération.
Laurent Schmitt - Bulletin Numismatique n°173 - Mars 2018.
L’ouvrage est présenté sous une élégante couverture noire rehaussée d’une série monétaire prestigieuse répétée à l’infini, accompagnée d’un vernis sélectif. Le volume replace l’étude de la monnaie antique dans un cadre plus large : « La numismatique, considérée comme un champ d’études, est pourtant indispensable, tant elle va de pair avec l’archéologie, l’épigraphie, la papyrologie, l’histoire et l’économie, qu’elle contribue à éclairer, au-delà de son étude propre ».
Une présentation des auteurs (p. 3-4) et un avant-propos posant les cadres de l’ouvrage (p. 5-6) précèdent la présentation méthodologique de François de Callataÿ en une trentaine de pages, dans un premier chapitre (p. 7-33) où la monnaie est définie comme un « morceau de métal dont l’estampille garantit à la fois le poids et le titre. »
Le processus de la fabrication de la monnaie est étudié dans les différentes étapes du processus, du métal à la mise en circulation des espèces en passant par la préparation des flans, la fabrication des coins, la frappe dans les différents ateliers. La seconde partie du chapitre repose sur l’étude aux travers des problèmes liés à la collation de la documentation à partir de la monnaie et de la bibliographie. L’étude des coins, des poids (masses), de la composition métallique et de la circulation monétaire permettent d’établir un profil de la monnaie antique et de son traitement dans le cadre d’une information renouvelée. Peter van Alfen s’est vu chargé de la rédaction du chapitre consacré au monnayage archaïque (p. 35-59). Catherine
Grandjean a pour sa part traité le monnayage à l’époque classique (p. 61-95). Michel Amandry s’est occupé de l’époque hellénistique (p. 97-126). Ce quatrième chapitre clôt la partie grecque de l’ouvrage. La transition avec le monnayage romain est trouvée. L’avantage d’un tel livre est que chacun des grands monnayages (grec et romain) est replacé dans son contexte historico-géographique sans oublier le monnayage provincial (grec impérial). Andrew Burnett, dans un cinquième chapitre, traite le monnayage romain des origines à l’époque des guerres civiles (p. 127-156), puis Bernhard Woytek celui des guerres civiles (p. 157-170). Arnaud Suspène s’est chargé des monnayages d’Auguste, des Julio-Claudiens et des Flaviens (p.171-194). Michel Amandry s’est attaché aux monnayages romains et provinciaux de la dynastie antonine de Nerva à Commode (p. 195-218). Antony Hostein s’est attaqué aux grandes mutations du IIIe siècle (p. 219-262). Enfin, Vincent Drost s’est penché sur le monnayage des IVe et Ve siècles (p.263-294). Chaque chapitre est complété d’une bibliographie récente et d’une liste des illustrations (243 au total). Un glossaire (p. 295-299) et une liste des abréviations (p. 301) précèdent la table des matières (p. 303-307).
Cet ouvrage concis sera très utile pour les étudiants, cœur de cible de cette collection, mais constitue aussi un ticket d’entrée obligatoire pour celui qui veut s’initier aux arcanes de la numismatique grecque et romaine. Rédigé par les meilleurs spécialistes du sujet en langue française, il peut être comparé avantageusement à The Oxford Handbook of Greek and Roman
Coinage, edited by W. E. Metcalf, publié en 2012 où d’ailleurs nous retrouvons plusieurs auteurs de la présente édition. En résumé, un ouvrage à offrir ou à s’offrir et que le lecteur pourra consommer sans modération.
Laurent Schmitt - Bulletin Numismatique n°173 - Mars 2018.