lb16 - Les billets du Maghreb et du Levant MUSZYNSKI Maurice, KOLSKY Maurice
85.00 €(Approx. 89.25$ | 70.55£)
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Author : MUSZYNSKI Maurice, KOLSKY Maurice
Publisher : Éditions Victor Gadoury
Language : français
Description : Monaco 2002, relié, 17,5x24,5, 416 pages, illustrations en couleur, cotes pour trois états de conservation
Weight : 1302 g.
Article
LES BILLETS DU MAGHREB ET DU LEVANT - Collection Histoire du Papier-Monnaie Français - Maurice Muszynski et Maurice Kolsky, Éditions Victor Gadoury, 18x24,5 cm, 416 pages couleurs, très nombreuses illustrations, reliure, impression de grande qualité sur très beau papier. Disponible dans toutes les bonnes librairies et chez CGF, 36, rue Vivienne, 75002 , 85 € plus 3 € de frais de port et sur le net à http://www.cgb.fr/librairie/index.html .
Après l'Indochine et l'Afrique, des mêmes auteurs, les Éditions Gadoury nous présentent un autre chef d'œuvre, " Les billets du Maghreb et du Levant ". Chef d'œuvre, parce que ce livre est de toute beauté, que l'iconographie est impeccable, que les couleurs sont parfaites et que personne n'aurait fait aussi bien qu'eux ni ne le fera dans un avenir prévisible. Faire aussi bien serait déjà extraordinaire.
Fruit de vingt-cinq ans de recherche, de collection, de notes et d'informations recueillies, assis sur la thèse d'économie présentée en son temps par le Dr Kolsky - qui est donc deux fois docteur ! - ce livre est à la fois une bible pour le professionnel, un livre d'art pour le lecteur de goût et un guide irremplaçable pour le collectionneur (à qui il n'est pas interdit d'avoir aussi du goût !) . La numérotation est pratique et simple, c'est celle que nous utiliserons comme référence dorénavant pour ces pays, à coté de celle du Pick.
Algérie, Tunisie, Maroc, Liban, Syrie, pour tous ces pays la même trame : données historiques tant générales que spécifiques à la Banque d'émission concernée, liste des signatures, le catalogue proprement dit des émissions officielles classées par valeurs faciales, les billets de nécessités si ils existent, les projets ou essais.
Pour chacun de ces pays, les billets illustrés, fournis par les meilleures collection spécialisées, sont un plaisir pour les yeux et souvent des découvertes tant certains sont rares. Nous sommes bien loin du Pick et de ses petites reproductions parcimonieuses en noir et blanc !
Sur le plan du catalogue et des illustrations, ce livre ne semble pas pouvoir être dépassé un jour. Les compléments " billets de nécessité " aux séries officielles comme les billets de Tanger, des camps de prisonniers, les multiples non-émis publiés, les billets de commerçants d'Algérie ouvrent de nouvelles perspectives aux collectionneurs spécialisés.
En revanche quelques problèmes interpellent le marchand et collectionneur que je suis pour les cotes. En effet, bien souvent, des billets rarissimes me semblent lourdement sous-évalués. Il est clair par exemple qu'il ne semble pas logique de coter 170 euro en SUP un 2 francos de Tanger quand le billet illustré est en état AB avec deux énormes scotchs… à 170, j'achète en tant que marchand ! Idem pour les Services municipaux de Casablanca, illustré page 286 par un exemplaire comateux, coté 60 euro en SUP, nous en avons vendu un exemplaire, neuf certes, 3.400 francs dans BILLETS XI. Autre exemple, le 1000 francs Maroc type 1921. Nous avons vendu un 1921 en état B une dizaine de milliers de francs il y a une dizaine d'années et n'avons jamais revu cette date. 500 euro en SUP semble donc nettement trop faible. Même problème général à d'autres pays, par exemple le premier billet de Tunisie, le 5 francs bleu type 1873, est coté 180 € en SUP ; dans BILLETS XX, nous avons vendu ce billet, pour 1920, pr. Neuf , 2.400 francs. Bref, ne rêvons pas, il y a beaucoup de billets, qui vous feront rêver, décrits dans ce livre et dont les prix, le jour où, par chance insigne, vous les rencontrez, a toutes les chances de ne pas correspondre à la cote…
L'usage fréquent du OD (Offre et Demande) va encore en exaspérer certains… À tort à mon humble avis. En effet, ces séries comportent de très nombreux billets trop rares pour qu'une cote soit imaginable. Encore une fois, une cote est la rencontre d'une demande et d'une offre sur un marché suffisamment approvisionné pour qu'un prix d'équilibre, applicable à plusieurs exemplaires, puisse être défini. Imaginons un collectionneur spécialisé, fortuné, qui a cherché un billet pendant vingt ans sans succès. Une liasse de dix sort d'un vieux tiroir. Entre le prix du premier exemplaire vendu (au collectionneur spécialisé et fortuné…) et celui du dixième de la trouvaille (à qui en voudra), le prix peut parfaitement être divisé par cinq. Alors, où est la cote ?
La comparaison entre les OD de LES BILLETS DU MAGHREB ET DU LEVANT et les raretés de la Banque de France est éclairante : si une liasse de dix Flameng neufs apparaissait, il n'y aurait aucune différence entre le prix du premier et celui du dixième, grosso modo la cote du Fayette, et il faudrait dix coups de téléphone pour les placer en collections. La Banque de France dispose d'un vrai marché, LES BILLETS DU MAGHREB ET DU LEVANT de courageux pionniers ! D'ou l'importance du OD qui ne veut pas dire que le billet vaut cher mais qu'il est trop rare pour qu'une cote sérieuse puisse être définie.
En conclusion, c'est le livre qu'il faut avoir sur le sujet.
Parce que c'est un excellent livre de références, parce que c'est un superbe livre et surtout parce que le domaine est encore peu ou mal collectionné. De plus, quand un éditeur fait un tel effort pour produire, sur un sujet pointu, un livre d'une qualité aussi exceptionnelle, qu'autant de collectionneurs mettent leurs billets à disposition, le moins que l'on puisse faire est de reconnaître et soutenir cet effort !
Michel Prieur
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Après l'Indochine et l'Afrique, des mêmes auteurs, les Éditions Gadoury nous présentent un autre chef d'œuvre, " Les billets du Maghreb et du Levant ". Chef d'œuvre, parce que ce livre est de toute beauté, que l'iconographie est impeccable, que les couleurs sont parfaites et que personne n'aurait fait aussi bien qu'eux ni ne le fera dans un avenir prévisible. Faire aussi bien serait déjà extraordinaire.
Fruit de vingt-cinq ans de recherche, de collection, de notes et d'informations recueillies, assis sur la thèse d'économie présentée en son temps par le Dr Kolsky - qui est donc deux fois docteur ! - ce livre est à la fois une bible pour le professionnel, un livre d'art pour le lecteur de goût et un guide irremplaçable pour le collectionneur (à qui il n'est pas interdit d'avoir aussi du goût !) . La numérotation est pratique et simple, c'est celle que nous utiliserons comme référence dorénavant pour ces pays, à coté de celle du Pick.
Algérie, Tunisie, Maroc, Liban, Syrie, pour tous ces pays la même trame : données historiques tant générales que spécifiques à la Banque d'émission concernée, liste des signatures, le catalogue proprement dit des émissions officielles classées par valeurs faciales, les billets de nécessités si ils existent, les projets ou essais.
Pour chacun de ces pays, les billets illustrés, fournis par les meilleures collection spécialisées, sont un plaisir pour les yeux et souvent des découvertes tant certains sont rares. Nous sommes bien loin du Pick et de ses petites reproductions parcimonieuses en noir et blanc !
Sur le plan du catalogue et des illustrations, ce livre ne semble pas pouvoir être dépassé un jour. Les compléments " billets de nécessité " aux séries officielles comme les billets de Tanger, des camps de prisonniers, les multiples non-émis publiés, les billets de commerçants d'Algérie ouvrent de nouvelles perspectives aux collectionneurs spécialisés.
En revanche quelques problèmes interpellent le marchand et collectionneur que je suis pour les cotes. En effet, bien souvent, des billets rarissimes me semblent lourdement sous-évalués. Il est clair par exemple qu'il ne semble pas logique de coter 170 euro en SUP un 2 francos de Tanger quand le billet illustré est en état AB avec deux énormes scotchs… à 170, j'achète en tant que marchand ! Idem pour les Services municipaux de Casablanca, illustré page 286 par un exemplaire comateux, coté 60 euro en SUP, nous en avons vendu un exemplaire, neuf certes, 3.400 francs dans BILLETS XI. Autre exemple, le 1000 francs Maroc type 1921. Nous avons vendu un 1921 en état B une dizaine de milliers de francs il y a une dizaine d'années et n'avons jamais revu cette date. 500 euro en SUP semble donc nettement trop faible. Même problème général à d'autres pays, par exemple le premier billet de Tunisie, le 5 francs bleu type 1873, est coté 180 € en SUP ; dans BILLETS XX, nous avons vendu ce billet, pour 1920, pr. Neuf , 2.400 francs. Bref, ne rêvons pas, il y a beaucoup de billets, qui vous feront rêver, décrits dans ce livre et dont les prix, le jour où, par chance insigne, vous les rencontrez, a toutes les chances de ne pas correspondre à la cote…
L'usage fréquent du OD (Offre et Demande) va encore en exaspérer certains… À tort à mon humble avis. En effet, ces séries comportent de très nombreux billets trop rares pour qu'une cote soit imaginable. Encore une fois, une cote est la rencontre d'une demande et d'une offre sur un marché suffisamment approvisionné pour qu'un prix d'équilibre, applicable à plusieurs exemplaires, puisse être défini. Imaginons un collectionneur spécialisé, fortuné, qui a cherché un billet pendant vingt ans sans succès. Une liasse de dix sort d'un vieux tiroir. Entre le prix du premier exemplaire vendu (au collectionneur spécialisé et fortuné…) et celui du dixième de la trouvaille (à qui en voudra), le prix peut parfaitement être divisé par cinq. Alors, où est la cote ?
La comparaison entre les OD de LES BILLETS DU MAGHREB ET DU LEVANT et les raretés de la Banque de France est éclairante : si une liasse de dix Flameng neufs apparaissait, il n'y aurait aucune différence entre le prix du premier et celui du dixième, grosso modo la cote du Fayette, et il faudrait dix coups de téléphone pour les placer en collections. La Banque de France dispose d'un vrai marché, LES BILLETS DU MAGHREB ET DU LEVANT de courageux pionniers ! D'ou l'importance du OD qui ne veut pas dire que le billet vaut cher mais qu'il est trop rare pour qu'une cote sérieuse puisse être définie.
En conclusion, c'est le livre qu'il faut avoir sur le sujet.
Parce que c'est un excellent livre de références, parce que c'est un superbe livre et surtout parce que le domaine est encore peu ou mal collectionné. De plus, quand un éditeur fait un tel effort pour produire, sur un sujet pointu, un livre d'une qualité aussi exceptionnelle, qu'autant de collectionneurs mettent leurs billets à disposition, le moins que l'on puisse faire est de reconnaître et soutenir cet effort !
Michel Prieur
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