bpv_173756 - MACRINUS Tétradrachme syro-phénicien
Not available.
Item sold on our e-shop (2014)
Price : 190.00 €
Item sold on our e-shop (2014)
Price : 190.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 217-218
Mint name / Town : Laodicée, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : billon
Diameter : 26 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 12,13 g.
Coments on the condition:
Flan ovale encadrant bien le portrait et l’aigle, pas d’usure, d’importants restes de brillant de frappe. Petites concrétions rouges
Catalogue references :
Obverse
Obverse description : Tête laurée de Macrin à droite, l’un des deux rubans de la couronne laurée descendant sur l’épaule (O*).
Obverse legend : AUT K. M. OP SEOU. MAKREINOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Opellios Seuhros Makrinos Sebastos)
Obverse translation : (L’empereur césar Marc Opel Sévère Macrin auguste).
Reverse
Reverse description : Aigle debout à droite, les ailes déployées, la tête et la queue tournées à gauche, couronne feuillée dans le bec ; entre les pattes de l'aigle, sur une ligne de terre, une étoile à huit rais.
Reverse legend : DHMARC EX UPATOS PP.
Reverse translation : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul père de la patrie).
Commentary
Les frappes pour Macrin à Laodicée sont dans l’exacte continuité des frappes du sixième groupe de Caracalla : nombreuses, d’une gravure à la serpe.
On peut penser que ces frappes étaient directement destinées à l’armée, sous Macrin à la rançon à verser aux Perses, et que Laodicée a frappé, comme dans le cas des émissions de guerre d’Antioche, pour d’autres.
En effet, si la théorie fiscale pour expliquer l’apparition de multiples ateliers en 215 est vraie, il faut bien remarquer que des villes importantes de la région sont laissées sans émission. Fiscalement, il est impensable que Samosate, Apamée, Palmyre, Bosra... on pourrait allonger la liste, n’aient pas été mises à contribution pour l’effort de la guerre contre les Perses, guerre qui les concernaient de plus directement. Comme il semble assez exclu que des séries actuellement mal attribuées doivent leur revenir, il semble plausible que ces villes se soient acquitées en métal et que des ateliers aient été chargés de transformer ce métal en numéraire. Si c’est effectivement ce qui s’est produit, le sixième groupe de Laodicée est un parfait candidat pour ces frappes industrielles.
Le seul intérêt de ces monnaies est que percent parfois, dans la technique du graveur, des simplifications, des raccourcis, des coups de burin hardis qui rappellent parfois - très édulcorées - des approches celtiques de la représentation d’un visage.
L’identification de l’atelier est certaine grâce aux émissions de présentation sous Caracalla qui montrent la Tyché de la ville assise sur un mont, un dieu-fleuve tenant le phare de la ville et nageant à ses pieds.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent vingt exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Jordanie 1930, est le 1180_099.
On peut penser que ces frappes étaient directement destinées à l’armée, sous Macrin à la rançon à verser aux Perses, et que Laodicée a frappé, comme dans le cas des émissions de guerre d’Antioche, pour d’autres.
En effet, si la théorie fiscale pour expliquer l’apparition de multiples ateliers en 215 est vraie, il faut bien remarquer que des villes importantes de la région sont laissées sans émission. Fiscalement, il est impensable que Samosate, Apamée, Palmyre, Bosra... on pourrait allonger la liste, n’aient pas été mises à contribution pour l’effort de la guerre contre les Perses, guerre qui les concernaient de plus directement. Comme il semble assez exclu que des séries actuellement mal attribuées doivent leur revenir, il semble plausible que ces villes se soient acquitées en métal et que des ateliers aient été chargés de transformer ce métal en numéraire. Si c’est effectivement ce qui s’est produit, le sixième groupe de Laodicée est un parfait candidat pour ces frappes industrielles.
Le seul intérêt de ces monnaies est que percent parfois, dans la technique du graveur, des simplifications, des raccourcis, des coups de burin hardis qui rappellent parfois - très édulcorées - des approches celtiques de la représentation d’un visage.
L’identification de l’atelier est certaine grâce aux émissions de présentation sous Caracalla qui montrent la Tyché de la ville assise sur un mont, un dieu-fleuve tenant le phare de la ville et nageant à ses pieds.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent vingt exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Jordanie 1930, est le 1180_099.