bpv_297328 - NERO Tétradrachme syro-phénicien
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Item sold on our e-shop (2014)
Price : 190.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: an 10 / 112
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : silver
Diameter : 24 mm
Orientation dies : 12 h.
Weight : 14,52 g.
Coments on the condition:
Flan un peu étroit
Catalogue references :
Predigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Banias, est le 0089A_072
Obverse
Obverse description : Buste lauré de Néron à droite avec l'égide sur le cou (O*4) et la coiffure adulte.
Obverse legend : NERWN KAISAR - SEBASTOS, (Nerwn Kaisar SebastoV)
Obverse translation : (Néron césar auguste).
Reverse
Reverse description : Aigle debout à droite sur un foudre ailé, les ailes déployées ; dans le champ à droite, une palme verticale.
Reverse legend : ETOUS / BIR.I
Reverse translation : An 112 de l’ère césarienne - An 10 du règne.
Commentary
L’examen des émissions successives de Néron à Antioche étonne car chaque séquence de frappe se caractérise par un style et un graveur différent : tout se passe comme si la gravure des coins de droit faisait l’objet d’une mise aux enchères et de l’attribution d’un marché, un seul graveur réalisant tous les coins de droit de l’année. Il est d’ailleurs assez facile de dater ces monnaies en regardant simplement le portrait, sans retourner la pièce ni donc lire la date qui s’y trouve.
Certes, nous n’avons pas d’informations sur l’organisation de l’atelier d’Antioche mais il est plausible, au vu de la grande qualité de certains des graveurs, qu’il s’agissait d’artisans et non d’esclaves ; par ailleurs, la personnalisation des représentations impériales, la faculté, bien mieux qu’à Rome, d’y laisser transparaître leur personnalité jusqu’à la limite du pamphlet politique, laisse penser que l’école hellénistique et non romaine formait les graveurs d’Antioche.
Comme il n’est de règle qui n’ait d’exception, nous avons du séparer en deux, comme les auteurs du RPC l’avaient déjà fait, les frappes de l’an 112 ; en effet, il a fallu créer le Prieur 89A pour accueillir un graveur différent, plus proche de celui qui réalisera les Prieur 90.
L’émission normale est importante et dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent quatre-vingt deux exemplaires sont maintenant répertoriés.
Certes, nous n’avons pas d’informations sur l’organisation de l’atelier d’Antioche mais il est plausible, au vu de la grande qualité de certains des graveurs, qu’il s’agissait d’artisans et non d’esclaves ; par ailleurs, la personnalisation des représentations impériales, la faculté, bien mieux qu’à Rome, d’y laisser transparaître leur personnalité jusqu’à la limite du pamphlet politique, laisse penser que l’école hellénistique et non romaine formait les graveurs d’Antioche.
Comme il n’est de règle qui n’ait d’exception, nous avons du séparer en deux, comme les auteurs du RPC l’avaient déjà fait, les frappes de l’an 112 ; en effet, il a fallu créer le Prieur 89A pour accueillir un graveur différent, plus proche de celui qui réalisera les Prieur 90.
L’émission normale est importante et dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent quatre-vingt deux exemplaires sont maintenant répertoriés.