bpv_153812 - PHILIPPUS Tétradrachme syro-phénicien
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Item sold on our e-shop (2014)
Price : 90.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 245
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : billon
Diameter : 28,00 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 11,13 g.
Coments on the condition:
Bon centrage et frappe, flan étroit, faible usure de circulation
Catalogue references :
Predigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite Turquie 1930, est le 0339_023 de la base TSP
Obverse
Obverse description : Buste radié, drapé et cuirassé de Philippe Ier à droite, ptéryges visibles, vu de trois quarts en arrière.
Obverse legend : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Obverse translation : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Reverse
Reverse legend : S|C À L’EXERGUE.
Reverse description : Aigle debout à gauche, les ailes déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec, posé sur une palme tige à droite.
Reverse legend : DHMARC - EX OUSIAS UPATOA
Reverse translation : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la première fois / avec l’accord du Sénat).
Commentary
Ce type se caractérise par le buste à droite et la position de l’aigle.
Les émissions de la famille de Philippe pour le premier consulat posent problème car la suite chronologique ne reprendra qu’avec le troisième consulat, sans frappe pour le second, et les frappes du premier consulat sont peu nombreuses, dans la lignée typologique des émissions de 244. Pourquoi cette interruption ?
On peut certes penser que les abondantes émissions de Gordien et de Philippe, pour la guerre parthique et sa suite, avaient fourni suffisamment de moyens de paiement à l’économie pour qu’il ne soit pas nécessaire de continuer de frapper dans les mêmes proportions.
Ce qui pose également problème est la multiplicité des aigles de revers, sans que l’on puisse saisir une logique. Pourtant, les frappes de Philippe commencent par un aigle immuable dans la série MON URB et se terminent par un modèle unique, varié simplement de droite ou de gauche. Pourquoi, durant les frappes des premier et troisième consulat, les graveurs se sont-ils livrés à des facéties ?
On trouve toujours la palme et le SC que nous avons vu dans les émissions de 244 et pour lesquels les mêmes conclusions peuvent être tirées en 245.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante-quatre exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Paris, Gaziantep, ANS (2), Yale ex Doura et Berlin, .
Les émissions de la famille de Philippe pour le premier consulat posent problème car la suite chronologique ne reprendra qu’avec le troisième consulat, sans frappe pour le second, et les frappes du premier consulat sont peu nombreuses, dans la lignée typologique des émissions de 244. Pourquoi cette interruption ?
On peut certes penser que les abondantes émissions de Gordien et de Philippe, pour la guerre parthique et sa suite, avaient fourni suffisamment de moyens de paiement à l’économie pour qu’il ne soit pas nécessaire de continuer de frapper dans les mêmes proportions.
Ce qui pose également problème est la multiplicité des aigles de revers, sans que l’on puisse saisir une logique. Pourtant, les frappes de Philippe commencent par un aigle immuable dans la série MON URB et se terminent par un modèle unique, varié simplement de droite ou de gauche. Pourquoi, durant les frappes des premier et troisième consulat, les graveurs se sont-ils livrés à des facéties ?
On trouve toujours la palme et le SC que nous avons vu dans les émissions de 244 et pour lesquels les mêmes conclusions peuvent être tirées en 245.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante-quatre exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Paris, Gaziantep, ANS (2), Yale ex Doura et Berlin, .