fme_387911 - POLAND Médaille, Massacres de Galicie
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Type : Médaille, Massacres de Galicie
Date: 1846
Mint name / Town : Pologne, Cracovie
Diameter : 40,5 mm
Orientation dies : 12 h.
Engraver David d’Angers (1788-1856)
Weight : 17,7 g.
Edge : lisse
Coments on the condition:
Intéressante médaille avec des types bien venus et une agréable patine mais perforée à midi
Predigree :
Cet exemplaire provient de la vente ELSEN 126, n° 1668
Obverse
Obverse legend : DÉMOCRATIE FRANÇAISE.
Obverse description : Tête de Marianne à droite, coiffée du bonnet phrygien.
Reverse
Reverse legend : MASSACRES GALLICIE // METTERNICH / BRENDT / VOUÉS À / L’ÉXÉCRATION / DE LA / POSTÉRITÉ.
Reverse description : Corde nouée sur une potence, légende circulaire autour et en 6 lignes sous la potence.
Commentary
Médaille signée DAVID 1846 (Collignon 1427).
Le Soulèvement de Cracovie, qui eut lieu le 18 février 1846, était censé, conjointement avec une future insurrection du Grand-duché de Posen, déclencher une guerre de libération des territoires autrefois polonais ; promptement réprimé, il se solda en fait par la confiscation des terres des aristocrates polonais de Galicie au profit des paysans ukrainiens et par l’annexion de la République de Cracovie à l’Empire d'Autriche.
Le Manifeste de Cracovie, proclamé le 22 février 1846 par Karol Libelt affirme notamment l’abolition du servage, l'assistance aux pauvres et l’égalité de droit pour les juifs.
Le gouvernement provisoire met sur pied une petite armée et exhorte les paysans à se joindre au soulèvement. De leur côté, les Autrichiens s'appuient sur la paysannerie ukrainienne, majoritaire, en évoquant les risques de laisser les aristocrates polonais retrouver leurs droits primitifs.
Les troupes polonaises ne parviennent pas à s'opposer à l’armée autrichienne. L'un des chefs de l'insurrection, le philosophe Édouard Dembowski, tombe l'un des premiers sous les balles de la répression ; quant aux survivants, ils sont persécutés par les paysans ukrainiens. Jan Tyssowski, qui le 24 février s'est proclamé « dictateur », capitule le 2 mars et avec les 1 500 hommes qui lui restaient, gagne la Prusse voisine, où lui et ses soldats sont désarmés et internés.
En Galicie occidentale, plusieurs grandes propriétés polonaises furent détruites et les aristocrates massacrés. C'est finalement l'armée autrichienne qui mit un terme à ces troubles. En exploitant la haine des serfs ukrainiens contre leurs maîtres, le gouvernement de Vienne était déjà parvenu à ses fins.
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Le Soulèvement de Cracovie, qui eut lieu le 18 février 1846, était censé, conjointement avec une future insurrection du Grand-duché de Posen, déclencher une guerre de libération des territoires autrefois polonais ; promptement réprimé, il se solda en fait par la confiscation des terres des aristocrates polonais de Galicie au profit des paysans ukrainiens et par l’annexion de la République de Cracovie à l’Empire d'Autriche.
Le Manifeste de Cracovie, proclamé le 22 février 1846 par Karol Libelt affirme notamment l’abolition du servage, l'assistance aux pauvres et l’égalité de droit pour les juifs.
Le gouvernement provisoire met sur pied une petite armée et exhorte les paysans à se joindre au soulèvement. De leur côté, les Autrichiens s'appuient sur la paysannerie ukrainienne, majoritaire, en évoquant les risques de laisser les aristocrates polonais retrouver leurs droits primitifs.
Les troupes polonaises ne parviennent pas à s'opposer à l’armée autrichienne. L'un des chefs de l'insurrection, le philosophe Édouard Dembowski, tombe l'un des premiers sous les balles de la répression ; quant aux survivants, ils sont persécutés par les paysans ukrainiens. Jan Tyssowski, qui le 24 février s'est proclamé « dictateur », capitule le 2 mars et avec les 1 500 hommes qui lui restaient, gagne la Prusse voisine, où lui et ses soldats sont désarmés et internés.
En Galicie occidentale, plusieurs grandes propriétés polonaises furent détruites et les aristocrates massacrés. C'est finalement l'armée autrichienne qui mit un terme à ces troubles. En exploitant la haine des serfs ukrainiens contre leurs maîtres, le gouvernement de Vienne était déjà parvenu à ses fins.
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