fme_930728 - SECOND EMPIRE Médaille, Berceau du prince impérial Louis-Napoléon, refrappe
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Type : Médaille, Berceau du prince impérial Louis-Napoléon, refrappe
Date: (1856)
Mint name / Town : 75 - Paris
Metal : bronze
Diameter : 77,5 mm
Orientation dies : 12 h.
Engraver VAUTHIER-GALLÉ André (1818-1899)
Weight : 235,32 g.
Edge : lisse + corne BRONZE
Puncheon : corne BRONZE
Coments on the condition:
Patine marron hétérogène avec des taches d’oxydation. Présence de traces d’usure. Petits coups et rayures sur les bords de la tranche
Obverse
Obverse legend : PACATVMQVE REGET PATRIIS VIRTVTIBVS ORBEM.
Obverse description : Deux allégories féminines veillant sur le prince endormi sur un coussin au-dessus de l’aigle impériale, signé : J. CAVELIER SCULPTEUR - VAUTHIER GALLE GRAVEUR. Poinçon dans le champ à 6 heures : CP-A.
Reverse
Reverse legend : LA VILLE DE PARIS OFFRE A L’EMPEREUR ET A L’IMPÉRATRICE LE BERCEAV DV PRINCE IMPÉRIAL.
Reverse description : Berceau impérial, sur fond d’abeilles. Blason tourelé à l’exergue. Poinçon dans le champ à 1 heure : CP-A.
Commentary
Napoléon Eugène Louis Jean Joseph Bonaparte, prince impérial, dit Louis-Napoléon, né le 16 mars 1856 à Paris et mort le 1er juin 1879 en pays zoulou (Afrique-du-Sud), est le fils unique de Napoléon III, empereur des Français, et de son épouse, l’impératrice Eugénie. Appelé Louis par ses parents, il signe Napoléon après la mort de son père, le 9 janvier 1873, au lieu de Louis-Napoléon précédemment. Il est parfois désigné sous le nom de « Napoléon IV ».
Inspiré du berceau du roi de Rome (Hofburg, Vienne), ce berceau d'apparat a été offert par la Ville de Paris à Napoléon III et l'impératrice Eugénie à l'occasion de la naissance du prince impérial Eugène-Louis-Joseph (1856-1874).
A l'annonce officielle de la grossesse de l'impératrice Eugénie, la Ville de Paris demanda à l'empereur Napoléon III l'autorisation de préparer le berceau de l'enfant impérial. Le préfet de la Seine Haussmann obtint du Conseil municipal un crédit illimité pour l'exécution du berceau par les artistes les plus habiles. Le prix total de l'oeuvre est de 156 839 francs.
L'ensemble avait été dessiné par l'architecte Victor Baltard, la figure de la Ville de Paris en argent ciselé par Pierre-Charles Simart, celle de l'aiglon par Henri Jacquemart, les émaux représentant les vertus cardinales exécutés par la manufacture de Sèvres sur des cartons d'Hippolyte Flandrin, les bronzes fondus par la maison Froment-Meurice et la menuiserie en bois de rose provenant des frères Grohé. L'ensemble était fort caractéristique du goût éclectique et surchargé du Second Empire.
Soucieux d'assurer la pérennité de son trône, Napoléon III cherchait, depuis 1852, une épouse, mais les cours d'Europe ne se montraient guère ouvertes à une alliance avec celui qu'elles considéraient comme un " usurpateur ". C'est pourquoi, à défaut d'une princesse, l'empereur porta son dévolu sur une jolie femme de " bonne naissance ", Eugénie de Montijo, dite " comtesse de Téba ", Andalouse à la beauté un peu languissante, qu'il avait remarqué alors qu'il habitait l'hôtel du Rhin, place Vendôme. Son amie et protectrice, l'Anglaise Miss Howard, qui jouait aussi le rôle de banquier, servit d'intermédiaire dans cette alliance qui se conclut par un mariage, le 30 janvier 1853, au milieu de la liesse populaire, mais en l'absence de tous les souverains d'Europe… Ce n'est qu'un peu plus de trois ans plus tard, alors que l'empereur a 48 ans, que cette union fut bénie par la naissance d'un petit prince impérial, Eugène-Louis-Joseph, qui devait mourir à 18 ans sous les sagaies des zoulous. Une semaine de congés fut accordée, tout l'argent d'une souscription ouverte pour l'occasion fut donnée aux familles indigentes, l'empereur et l'impératrice furent les parrains de tous les enfants nés le même jour et, le 14 juin suivant, à l'occasion du baptême du petit prince, le Ville offrit un somptueux banquet aux souverains.
Louis Merley (1815-1883), est un graveur et sculpteur français. Il n'a pas eu une production sculpturale très importante mais produira beaucoup de travail en glyptique. Il remporte le prix de 10 000 francs pour le concours en vue de l'émission de la nouvelle pièce française de 20 francs-or (Louis d'or ou Napoléon) émise par la Deuxième République . Cette pièce est frappée en 1849, 1850 et 1851, et un module de 10 francs-or (demi-Louis) en 1850 et 1851. Ces pièces, émises à des tirages assez faibles, restent plus rares que les autres Louis d'or de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le dessin reprend l'effigie de la déesse Cérès, couronnée d'épis, proche de celle gravée par Eugène-André Oudiné à la même époque, mais regard dirigé à droite. Ce graveur ne produira que ce type de monnaie..
Inspiré du berceau du roi de Rome (Hofburg, Vienne), ce berceau d'apparat a été offert par la Ville de Paris à Napoléon III et l'impératrice Eugénie à l'occasion de la naissance du prince impérial Eugène-Louis-Joseph (1856-1874).
A l'annonce officielle de la grossesse de l'impératrice Eugénie, la Ville de Paris demanda à l'empereur Napoléon III l'autorisation de préparer le berceau de l'enfant impérial. Le préfet de la Seine Haussmann obtint du Conseil municipal un crédit illimité pour l'exécution du berceau par les artistes les plus habiles. Le prix total de l'oeuvre est de 156 839 francs.
L'ensemble avait été dessiné par l'architecte Victor Baltard, la figure de la Ville de Paris en argent ciselé par Pierre-Charles Simart, celle de l'aiglon par Henri Jacquemart, les émaux représentant les vertus cardinales exécutés par la manufacture de Sèvres sur des cartons d'Hippolyte Flandrin, les bronzes fondus par la maison Froment-Meurice et la menuiserie en bois de rose provenant des frères Grohé. L'ensemble était fort caractéristique du goût éclectique et surchargé du Second Empire.
Soucieux d'assurer la pérennité de son trône, Napoléon III cherchait, depuis 1852, une épouse, mais les cours d'Europe ne se montraient guère ouvertes à une alliance avec celui qu'elles considéraient comme un " usurpateur ". C'est pourquoi, à défaut d'une princesse, l'empereur porta son dévolu sur une jolie femme de " bonne naissance ", Eugénie de Montijo, dite " comtesse de Téba ", Andalouse à la beauté un peu languissante, qu'il avait remarqué alors qu'il habitait l'hôtel du Rhin, place Vendôme. Son amie et protectrice, l'Anglaise Miss Howard, qui jouait aussi le rôle de banquier, servit d'intermédiaire dans cette alliance qui se conclut par un mariage, le 30 janvier 1853, au milieu de la liesse populaire, mais en l'absence de tous les souverains d'Europe… Ce n'est qu'un peu plus de trois ans plus tard, alors que l'empereur a 48 ans, que cette union fut bénie par la naissance d'un petit prince impérial, Eugène-Louis-Joseph, qui devait mourir à 18 ans sous les sagaies des zoulous. Une semaine de congés fut accordée, tout l'argent d'une souscription ouverte pour l'occasion fut donnée aux familles indigentes, l'empereur et l'impératrice furent les parrains de tous les enfants nés le même jour et, le 14 juin suivant, à l'occasion du baptême du petit prince, le Ville offrit un somptueux banquet aux souverains.
Louis Merley (1815-1883), est un graveur et sculpteur français. Il n'a pas eu une production sculpturale très importante mais produira beaucoup de travail en glyptique. Il remporte le prix de 10 000 francs pour le concours en vue de l'émission de la nouvelle pièce française de 20 francs-or (Louis d'or ou Napoléon) émise par la Deuxième République . Cette pièce est frappée en 1849, 1850 et 1851, et un module de 10 francs-or (demi-Louis) en 1850 et 1851. Ces pièces, émises à des tirages assez faibles, restent plus rares que les autres Louis d'or de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le dessin reprend l'effigie de la déesse Cérès, couronnée d'épis, proche de celle gravée par Eugène-André Oudiné à la même époque, mais regard dirigé à droite. Ce graveur ne produira que ce type de monnaie..