fjt_771591 - DIJON (MAYORS OF ... and miscellaneous) Jean Joly 1689
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Type : Jean Joly
Date: 1689
Metal : red copper
Diameter : 30 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 8,21 g.
Edge : Lisse
Coments on the condition:
Patine hétérogène. Présence de faiblesses de frappe et de coups
Catalogue references :
Predigree :
Jeton provenant de la Collection MARINECHE
Obverse
Obverse legend : IEAN. IOLY. ESCUIER. CR. D. ROY. ME. DES. COMT. VIC. MAI. DE. DIION.
Obverse description : Armes de Jean Joly.
Reverse
Reverse legend : NON. NOVIT. SENECTVTEM. À L'EXERGUE : 1689.
Reverse description : Un aigle éployé de face, portant au coeur l'écu de Dijon.
Reverse translation : Il ne connaît pas la vieillesse.
Commentary
Sur la demande de Jean Joly, au mois de décembre 1668, furent publiées des lettres patentes enregistrées au parlement le 20 février 1669, sur un arrêt du Conseil d'Etat du 20 avril 1668 décidant : 1/la réduction de la magistrature de la ville de Dijon à des septemvirs, c'est à dire le maire, appelé vicomte-maieur, à six échevins, au procureur syndic, au secrétaire, au receveur, au contrôleur et à deux prud'hommes. 2/qu'on ne pourra être renommé à l'échevinage que quatre ans après en être sorti. 3/qu'il sera procédé à l'élection du maire de deux ans en deux ans, à commencer l'année 1670
Les maires de Dijon
Dès l’époque de la naissance de la féodalité, la ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux, ou échevins. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une charte de commune est accordée par le duc Hugues III. En 1192, pour la première fois, le maire dijonnais est élu.
A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle.
Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. Cette élection a lieu sur le parvis de l'église saint Philibert. A partir de 1669, il est permis au maire de porter "une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine" afin de se distinguer des habitants.
En 1692, la fonction de vicomte maïeur est transformée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi.
Voir leur liste complète à http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_maires_de_Dijon.
Les maires de Dijon
Dès l’époque de la naissance de la féodalité, la ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux, ou échevins. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une charte de commune est accordée par le duc Hugues III. En 1192, pour la première fois, le maire dijonnais est élu.
A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle.
Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. Cette élection a lieu sur le parvis de l'église saint Philibert. A partir de 1669, il est permis au maire de porter "une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine" afin de se distinguer des habitants.
En 1692, la fonction de vicomte maïeur est transformée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi.
Voir leur liste complète à http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_maires_de_Dijon.
Historical background
DIJON (MAYORS OF ... and miscellaneous)
The city of Dijon had a mayor and in general twenty municipal magistrates or aldermen from the time of the birth of feudalism.. These magistrates are confirmed in 1187, when a Charter of commune is granted by the duke Hugues III. At the end of the 13th century, this mayor took the title of viscount mayor, confirmed in 1477-1479 by Louis XI, which he kept until 1789.. Since the end of the 15th century (1491), the office of Viscount Maïeur has been ennobling as well as that of alderman from the 16th century.. The Viscount Maïeur had the right of high, medium and low justice, the right of seal and visit. The keys of the city are entrusted to him and he directs the archers as well as the companies of the seven districts, this military function being important until the XVIIth century. Elective function, the Viscount Maïeur is elected by the inhabitants, neither beggars nor foreigners, who pay the size, generally on the eve of Saint John. From 1669, he was allowed to wear “a long robe of full satin, violet in color, lined with crimson red satin, like the provost of the merchants of Lyon, with a hood of the same fabric and color edged with ermine” in order to to stand out from the locals. In 1692, the function of Viscount Maïeur was created as a hereditary office while the election was no longer a confirmation of the royal choice made by the governor in the name of the king.. Represented on the seals, the Viscount Maïeur then had his arms appear on the tokens from 1553, then his initials quickly replaced by his title and name.. These tokens are originally intended to make the accounts which indicate quite well the legends of the first tokens POR CAMERA COMPOTORUM CITY, For the chamber of accounts of the city then PRO RATION REDD. URB. DIVISION. , For the accountability of the city of Dijon. They quickly become a payment for the right of presence as can be the rights of spices, candles, etc.. . At the end of the 17th century, silver tokens appear in this series and we can assume that their function is now only representative.. Bibliography: Collection of engraved plates from the collection of tokens from the towns and mayors of Dijon, Beaune and Auxonne, from the cabinet of C. -NOT. Amanton, Dijon, 1824 (printed at 20 ex. ) and edition of Henri Baudot and F. Rabut according to Ferdinand Amanton, Historical and chronological summary of the establishment of the commune and of the viscount mayors or mayors of Dijon, on the attributions assigned to these magistrates and on the established practice of striking tokens during the administration of each of them, published in the Memoirs of the Antiquities Commission of the Côte-d'Or, Volume VIII, 1870-1873.
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