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Type : Médaille, Centenaire de la présence française
Date: 1953
Mint name / Town : Nouvelle-Calédonie
Metal : bronze
Diameter : 59 mm
Orientation dies : 12 h.
Engraver BARON Roger Bertrand (1907-1994)
Weight : 85,80 g.
Edge : lisse + triangle BRONZE
Puncheon : Triangle BRONZE
Coments on the condition:
Patine hétérogène avec des taches noires d’oxydation. Quelques points d’usure
Obverse
Obverse legend : CENTENAIRE DE LA PRÉSENCE FRANÇAISE EN NOUVELLE-CALÉDONIE / 1853-1953.
Obverse description : Oiseau paradis ouvrant les ailes. Signé : R. B. BARON.
Reverse
Reverse legend : BALADE 24 SEPTEMBRE 1853 / VOH / TOUHO / ILES / LOYAUTE / BOURAIL / NOUMEA / ILE DES PINS .
Reverse description : Dans un grènetis floral, carte de la Nouvelle-Calédonie avec les Îles Loyauté ; couronne de Grévilleas. Signé : R. B. BARON.
Commentary
Médaille conservée dans une boîte cartonnée bordeaux.
Le 4 septembre 1774, l'enseigne de vaisseau James Colnett aperçoit à l'horizon une terre inconnue. Il se trouve à bord du bâtiment commandé par le navigateur et explorateur anglais James Cook. Cook baptise cette terre New Caledonia en l'honneur de l'Écosse. En effet, on dit que l'aspect des côtes lui aurait rappelé cette région de Grande-Bretagne, dont le père de Cook est originaire. (Caledonia est l'ancien nom latin de la province correspondant à l'Écosse britannique.)
Il est probable qu'en 1788, l'expédition française conduite par La Pérouse reconnaît la côte Ouest à bord de L'Astrolabe et de La Boussole, juste avant de sombrer dans un naufrage sur le récif de Vanikoro aux Îles Salomon. En 1793, le contre-amiral français Antoine Bruny d'Entrecasteaux, parti en 1791 à la demande de Louis XVI pour retrouver La Pérouse, passe au large de la Nouvelle-Calédonie, reconnaît la Côte Ouest de la Grande Terre et se serait arrêté notamment aux Îles Loyauté. Néanmoins, on attribue la découverte de ces dernières à l'explorateur français Jules Dumont d'Urville en 1827 qui fut le premier à les situer précisément sur une carte.
À partir de 1841, des missionnaires commencent à venir s'installer. Du côté catholique, des frères maristes, menés par Monseigneur Douarre qui est nommé vicaire apostolique de Nouvelle-Calédonie, s'installent tout d'abord à Balade en 1843, mais là encore les missionnaires sont chassés en 1847 avant de pouvoir revenir, et de façon durable, à partir de 1851.
Les deux organisations missionnaires, pour assurer leur assise sur l'archipel, en appellent alors aux deux puissances européennes susceptibles de les aider: les protestants au Royaume-Uni et les maristes à la France. La Nouvelle-Calédonie est finalement proclamée colonie française à Balade le 24 septembre 1853 par le contre-amiral français Febvrier-Despointes. En fait, c'est Edmond de Bovis qui mènera l'opération car l'amiral, fort malade, ne quitte guère son carré.
Le 4 septembre 1774, l'enseigne de vaisseau James Colnett aperçoit à l'horizon une terre inconnue. Il se trouve à bord du bâtiment commandé par le navigateur et explorateur anglais James Cook. Cook baptise cette terre New Caledonia en l'honneur de l'Écosse. En effet, on dit que l'aspect des côtes lui aurait rappelé cette région de Grande-Bretagne, dont le père de Cook est originaire. (Caledonia est l'ancien nom latin de la province correspondant à l'Écosse britannique.)
Il est probable qu'en 1788, l'expédition française conduite par La Pérouse reconnaît la côte Ouest à bord de L'Astrolabe et de La Boussole, juste avant de sombrer dans un naufrage sur le récif de Vanikoro aux Îles Salomon. En 1793, le contre-amiral français Antoine Bruny d'Entrecasteaux, parti en 1791 à la demande de Louis XVI pour retrouver La Pérouse, passe au large de la Nouvelle-Calédonie, reconnaît la Côte Ouest de la Grande Terre et se serait arrêté notamment aux Îles Loyauté. Néanmoins, on attribue la découverte de ces dernières à l'explorateur français Jules Dumont d'Urville en 1827 qui fut le premier à les situer précisément sur une carte.
À partir de 1841, des missionnaires commencent à venir s'installer. Du côté catholique, des frères maristes, menés par Monseigneur Douarre qui est nommé vicaire apostolique de Nouvelle-Calédonie, s'installent tout d'abord à Balade en 1843, mais là encore les missionnaires sont chassés en 1847 avant de pouvoir revenir, et de façon durable, à partir de 1851.
Les deux organisations missionnaires, pour assurer leur assise sur l'archipel, en appellent alors aux deux puissances européennes susceptibles de les aider: les protestants au Royaume-Uni et les maristes à la France. La Nouvelle-Calédonie est finalement proclamée colonie française à Balade le 24 septembre 1853 par le contre-amiral français Febvrier-Despointes. En fait, c'est Edmond de Bovis qui mènera l'opération car l'amiral, fort malade, ne quitte guère son carré.