lr02 - Roman coins and their values, the millenium edition, volume I, the Republic and the twelve Caesars 280 BC - AD 96 SEAR David R.
69.00 €(Approx. 72.45$ | 57.27£)
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Author : SEAR David R.
Publisher : Spink and Son Ltd
Language : anglais
Description : Londres 2000, cartonné, (14,5 x 22cm), 532 p., 3000 monnaies recensées, cotes en livres sterling et dollars pour 3 états de conservation, (en langue anglaise).
Weight : 846 g.
Article
David R. SEAR, Roman Coins and their Values, The Millenium Edition, Volume one, The Republic and the Twelve Caesars 280 BC - AD 96, Londres 2000, 532 pages, Prix public observé en France : 475 FF.
"The Best", c'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour présenter cette nouvelle mouture, non, ce nouveau, complètement nouveau ROMAN COINS*. J'appréhendais la sortie du nouveau RCV, j'avais peur qu'il ne soit plus aussi simple, aussi intuitif pour le débutant.
Le nouveau RCV était disponible en juin comme promis par David R Sear et son éditeur, Spink. Je n'hésite pas à vous tenir en haleine avant de vous découvrir ce livre monument, tout simplement colossal : romain.
Oubliez votre première édition de 1974 ou la deuxième de 1988, vous embarquez pour une édition complètement nouvelle qui mérite parfaitement son nom un peu pompeux, " The Millenium Edition ". Pourtant, en l'ouvrant pour la première fois, vous aurez déjà l'impression de le connaître et de l'avoir déjà utilisé. Pourquoi une telle réussite ? Nous allons finir par croire que David Sear, qui croit à la réincarnation, devait être romain dans une vie antérieure.
Vous avez pris votre billet, vous êtes bien assis au fond de votre fauteuil, la lumière faiblit lentement, une musique retentissante se fait entendre, l'aventure peut commencer, vous venez d'ouvrir votre Roman Coins and their Values, rien à voir avec le creux Gladiator sur nos écrans actuellement.
L'ancienne édition référençait un peu plus de 4.500 numéros répartis entre le début du monnayage vers 280 avant J.-C. et le règne d'Anastase avant la réforme de 498. Le premier volume de cette nouvelle édition qui couvre la période républicaine et le monnayage des douze Césars comprend 2.931 numéros. En préparant notre dernier catalogue, nous avions plus d'une centaine de pièces à classer correspondant à cette période, seules trois pièces ne se trouvaient pas dans cette nouvelle édition. Ce livre est vraiment très complet.
On ne raconte pas le RCV, mais nous allons vous donner un petit mode d'emploi qui devrait convaincre tous les lecteurs.
Les soixante-quatorze premières pages sont consacrées aux introductions qu'il faut avoir lu, ou du moins parcouru si vous voulez vraiment profiter et exploiter votre RCV. L'introduction de David R. Sear (p. 6-7) vous donne les clefs d'utilisation et les motivations qui ont poussé l'auteur à refondre une nouvelle version de ce " best seller ". Un glossaire très utile (p. 8-14) vous permettra de retrouver facilement les explications des mots latins trouvés dans le corps de l'ouvrage, complété par une liste des abréviations rencontrées sur les monnaies (p. 15-16). Un inventaire des différentes dénominations (p. 17-26) donne une liste relativement complète des différentes monnaies romaines de la République au Bas-Empire. David Sear a considérablement enrichi le chapitre consacré à la description des types de revers (p. 26-64) qui comprend dix titres. L'étude des ateliers et la datation des monnaies (p. 65-74) est très bien présentée. La page 74 est très importante et vous devrez la marquer d'une façon quelconque car elle contient la liste des abréviations utilisées dans l'ouvrage. L'un des rares reproches que je peux faire à l'ouvrage est que cette liste ne soit pas répétée sur la jaquette ou en fin d'ouvrage afin d'en faciliter la consultation.
Le catalogue commence à la page 75. Plus aucune référence ne renvoie aux ouvrages d'Ernest Babelon consacrés au monnayage de la République Romaine pas plus qu'à l'ouvrage d'Henry Cohen consacré aux monnaies impériales romaines, deux ouvrages en français, publiés au XIXe siècle et qui n'ont jamais été complétés au XXe siècle si bien que le monnayage romain est devenu un secteur où les anglo-saxons dominent très largement alors que toutes les références utilisées jusqu'aux années 1930 étaient en français.
Pour la République, l'ouvrage est divisé en plusieurs parties et les différents métaux sont traités séparément. L'or est catalogué entre les pages 75-77 pour la période comprise entre 280 et 41 avant J.-C. L'argent, pour la même période se trouve aux pages 78-165. Le classement des monnaies est maintenant chronologique et non plus alphabétique pour cette période, suivant le classement établi par Michael Crawford en 1974. L'aspect le plus novateur de l'ouvrage concerne le monnayage de bronze qui se trouve entre les pages 165 et 258.
La période des Guerres Civiles occupe les pages 259-303 et reprend en grande partie les travaux de David Sear publiés en 1998, The History and Coinage of th Roman Imperators 49-27 BC.
La dernière partie de ce premier volume est consacré au monnayage des empereurs entre Auguste et la mort de Domitien en 96, (p. 305-520). Les quadrans anonymes ont été traités dans ce volume.
Une amélioration essentielle de ce nouveau Roman Coins and their Values réside dans la qualité photographique des illustrations qui ont été complètement renouvelées, augmentées et améliorées. Un commentaire très court, mais complet et structuré vient éclairer la description de certaines pièces historiquement importantes. Autre très grosse nouveauté : les cotes sont maintenant données en livres sterling (£) et en dollars ($), en deux états de conservation pour l'argent et l'or (VF et EF correspondant au TB+ et au TTB+ en français) et en trois états de conservation pour le bronze (F, VF et EF soit B+, TB+ et TTB+).
Une bibliographie (p. 521-526) et un index (p. 527-532) viennent compléter cet ouvrage qui est désormais la référence obligatoire pour le collectionneur du monnayage romain.
Mon seul regret est de ne pas avoir écrit cet ouvrage moi-même et de savoir que la qualité même du livre élimine toute possibilité de rédiger un ouvrage concurrent en français : notre langue a, semble-t-il, définitivement perdu la bataille des monnaies romaines.
Le prix relativement élevé est justifié et s'oubliera au fil des années d'utilisation : n'oublions pas qu'un tel ouvrage a une durée de vie probable d'une quinzaine d'années. Le RCV, comme nous devons prendre maintenant l'habitude de l'abréger, deviendra le compagnon indispensable de nos recherches, de nos classements, et nous accompagnera dans tous nos déplacements grâce à son format usuel et à son élégante jaquette qui constitue déjà tout un programme.
Laurent SCHMITT
* RCV, est l'abréviation que nous utiliserons désormais pour cet ouvrage dans nos catalogues.
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"The Best", c'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour présenter cette nouvelle mouture, non, ce nouveau, complètement nouveau ROMAN COINS*. J'appréhendais la sortie du nouveau RCV, j'avais peur qu'il ne soit plus aussi simple, aussi intuitif pour le débutant.
Le nouveau RCV était disponible en juin comme promis par David R Sear et son éditeur, Spink. Je n'hésite pas à vous tenir en haleine avant de vous découvrir ce livre monument, tout simplement colossal : romain.
Oubliez votre première édition de 1974 ou la deuxième de 1988, vous embarquez pour une édition complètement nouvelle qui mérite parfaitement son nom un peu pompeux, " The Millenium Edition ". Pourtant, en l'ouvrant pour la première fois, vous aurez déjà l'impression de le connaître et de l'avoir déjà utilisé. Pourquoi une telle réussite ? Nous allons finir par croire que David Sear, qui croit à la réincarnation, devait être romain dans une vie antérieure.
Vous avez pris votre billet, vous êtes bien assis au fond de votre fauteuil, la lumière faiblit lentement, une musique retentissante se fait entendre, l'aventure peut commencer, vous venez d'ouvrir votre Roman Coins and their Values, rien à voir avec le creux Gladiator sur nos écrans actuellement.
L'ancienne édition référençait un peu plus de 4.500 numéros répartis entre le début du monnayage vers 280 avant J.-C. et le règne d'Anastase avant la réforme de 498. Le premier volume de cette nouvelle édition qui couvre la période républicaine et le monnayage des douze Césars comprend 2.931 numéros. En préparant notre dernier catalogue, nous avions plus d'une centaine de pièces à classer correspondant à cette période, seules trois pièces ne se trouvaient pas dans cette nouvelle édition. Ce livre est vraiment très complet.
On ne raconte pas le RCV, mais nous allons vous donner un petit mode d'emploi qui devrait convaincre tous les lecteurs.
Les soixante-quatorze premières pages sont consacrées aux introductions qu'il faut avoir lu, ou du moins parcouru si vous voulez vraiment profiter et exploiter votre RCV. L'introduction de David R. Sear (p. 6-7) vous donne les clefs d'utilisation et les motivations qui ont poussé l'auteur à refondre une nouvelle version de ce " best seller ". Un glossaire très utile (p. 8-14) vous permettra de retrouver facilement les explications des mots latins trouvés dans le corps de l'ouvrage, complété par une liste des abréviations rencontrées sur les monnaies (p. 15-16). Un inventaire des différentes dénominations (p. 17-26) donne une liste relativement complète des différentes monnaies romaines de la République au Bas-Empire. David Sear a considérablement enrichi le chapitre consacré à la description des types de revers (p. 26-64) qui comprend dix titres. L'étude des ateliers et la datation des monnaies (p. 65-74) est très bien présentée. La page 74 est très importante et vous devrez la marquer d'une façon quelconque car elle contient la liste des abréviations utilisées dans l'ouvrage. L'un des rares reproches que je peux faire à l'ouvrage est que cette liste ne soit pas répétée sur la jaquette ou en fin d'ouvrage afin d'en faciliter la consultation.
Le catalogue commence à la page 75. Plus aucune référence ne renvoie aux ouvrages d'Ernest Babelon consacrés au monnayage de la République Romaine pas plus qu'à l'ouvrage d'Henry Cohen consacré aux monnaies impériales romaines, deux ouvrages en français, publiés au XIXe siècle et qui n'ont jamais été complétés au XXe siècle si bien que le monnayage romain est devenu un secteur où les anglo-saxons dominent très largement alors que toutes les références utilisées jusqu'aux années 1930 étaient en français.
Pour la République, l'ouvrage est divisé en plusieurs parties et les différents métaux sont traités séparément. L'or est catalogué entre les pages 75-77 pour la période comprise entre 280 et 41 avant J.-C. L'argent, pour la même période se trouve aux pages 78-165. Le classement des monnaies est maintenant chronologique et non plus alphabétique pour cette période, suivant le classement établi par Michael Crawford en 1974. L'aspect le plus novateur de l'ouvrage concerne le monnayage de bronze qui se trouve entre les pages 165 et 258.
La période des Guerres Civiles occupe les pages 259-303 et reprend en grande partie les travaux de David Sear publiés en 1998, The History and Coinage of th Roman Imperators 49-27 BC.
La dernière partie de ce premier volume est consacré au monnayage des empereurs entre Auguste et la mort de Domitien en 96, (p. 305-520). Les quadrans anonymes ont été traités dans ce volume.
Une amélioration essentielle de ce nouveau Roman Coins and their Values réside dans la qualité photographique des illustrations qui ont été complètement renouvelées, augmentées et améliorées. Un commentaire très court, mais complet et structuré vient éclairer la description de certaines pièces historiquement importantes. Autre très grosse nouveauté : les cotes sont maintenant données en livres sterling (£) et en dollars ($), en deux états de conservation pour l'argent et l'or (VF et EF correspondant au TB+ et au TTB+ en français) et en trois états de conservation pour le bronze (F, VF et EF soit B+, TB+ et TTB+).
Une bibliographie (p. 521-526) et un index (p. 527-532) viennent compléter cet ouvrage qui est désormais la référence obligatoire pour le collectionneur du monnayage romain.
Mon seul regret est de ne pas avoir écrit cet ouvrage moi-même et de savoir que la qualité même du livre élimine toute possibilité de rédiger un ouvrage concurrent en français : notre langue a, semble-t-il, définitivement perdu la bataille des monnaies romaines.
Le prix relativement élevé est justifié et s'oubliera au fil des années d'utilisation : n'oublions pas qu'un tel ouvrage a une durée de vie probable d'une quinzaine d'années. Le RCV, comme nous devons prendre maintenant l'habitude de l'abréger, deviendra le compagnon indispensable de nos recherches, de nos classements, et nous accompagnera dans tous nos déplacements grâce à son format usuel et à son élégante jaquette qui constitue déjà tout un programme.
Laurent SCHMITT
* RCV, est l'abréviation que nous utiliserons désormais pour cet ouvrage dans nos catalogues.
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